NOTRE HISTOIRE

COMMENT EST NÉE L'ASSOCIATION ?

L'aventure part d'Équateur, en 2017, dans l'idée de créer une association pour protéger le Vivant.

Des personnes motivées il y en a partout dans le monde, telle est notre réflexion. Montrons ce qui se joue tout au fond de la jungle, expliquons le travail quotidien effectué sur le terrain et grâce auquel, chaque jour, des vies d'animaux sont sauvées. Faisons des vidéos et exposons au yeux de toutes et tous à quel point le monde vivant a besoin d'aide. Créons du lien, des missions, du soutien partout où le besoin se fait sentir !

Une équipe, qui ne cessera de grandir. Des missions, d'abord en Équateur, puis en France, puis au Bénin. La machine est lancée. Aujourd'hui, nous opérons sur quatre continents, dans cinq pays : Équateur, France, Bénin, Congo et Népal.

De la patrouille anti-braconnage au Bénin à l'intervention dans les classes de CE1 en France, en passant par la construction d'un sanctuaire pour éléphants dans le Limousin et aussi le sauvetage des singes hurleurs et des ocelots à Yakusinchi en Équateur, l'arc de MakiGo grandit, corde après corde.

EN 2021, 2084 € ONT ÉTÉ RÉCOLTÉS AU PROFIT DE L'ASSOCIATION.

EN 2022, CE SONT 1230 € !

Pourquoi tant de motivation ? Car la cause est juste, me direz-vous. Certes, mais pas seulement. Car la cause est urgente, pressante.

Nous voyons chaque jour la biodiversité régresser et les liens sociaux se détériorer pendant qu'un individualisme grandissant se développe dans nos sociétés.

Le Grange'Go est un contrecoup dans la tempête, une balance égalitaire qui permet aux hommes et aux femmes de notre territoire de s'exprimer, de se retrouver, de profiter, de découvrir et d'agir ; le tout dans un cadre serein et propice.

Ce cadre, NOUS l'organisons, NOUS l'administrons et NOUS faisons tout pour qu'il perdure. Mais la réalité économique nous rattrape et l'économie à également un rôle social, culturel et environnemental à jouer sur nos territoires, qui plus est... ruraux.

Nous souhaitons pouvoir actionner ce levier économique, dynamiser le territoire, offrir un brassage culturel.

Or, notre trésorerie n'est pas suffisante. Nous avons pourtant les moyens techniques et technologiques d'administrer et d'organiser un tel événement. De plus, les bénévoles ne manquent pas.

POUR PERDURER, MAKIGO A BESOIN, NOUS AVONS BESOIN DE CE FESTIVAL, LE "GRANGE'GO" !

DEVENEZ BÉNÉVOLE

COMMENT EST NÉ LE FESTIVAL ?

Puis vient le moment où un ami nous propose de faire un festival chez lui. Instantanément, l'idée nous plaît. Dans l'association, la musique a toujours été considérée comme un moyen de sensibilisation puissant. Elle transmet des émotions fortes et nous touche au plus profond. Le festival serait donc un très bon moyen d'allier sensibilisation du grand public avec bons moments à passer - tout en récoltant des fonds pour les missions de terrain en prévision. Dans nos têtes et avant même d'être validée, l'idée ne fait qu'un tour !

Et, vu que nous aimons faire des plans sur la comète, pourquoi ne pas inviter des producteurs locaux ? Pour qu'ils et elles nous parlent de leur travail. Des paysans, pour qu'on discute de la réalité rurale, des associations locales qui agissent pour la biodiversité de l'Indre.

Le Bénin, c'est bien, mais il est tout aussi important de considérer et d'agir pour le hérisson de nos campagnes, ou pour le martinet noir, ou pour les reptiles et autres animaux de nos territoires. Par chance, cet ami qui nous propose d'organiser un festival chez lui, habite dans la commune de Faverolles-en-Berry.

Mais le COVID n'aide pas... La motivation bénévole se disperse et au-delà de la motivation, une idée grandit en nous : Il faut en effet rémunérer les professionnels avec qui nous travaillons.

Nous devons valoriser leur travail. Les artistes doivent percevoir un vrai cachet lors de leurs représentations, comme tout artiste qui se respecte. Il faut aussi que l'ingénieur du son puisse percevoir le salaire qui se rapporte à tous les efforts qu'il a fournis, le matériel qu'il à mis à disposition, etc.

Pour la communication, la captation vidéo, il faut que le photographe soit également rémunéré. C'est un travail à part entière ! Comment pourrait fonctionner l'évènement si nous ne l'annonçons pas dans les journaux, sur les réseaux sociaux ?

Et si l'affiche ne donnait pas envie de venir parce que le graphisme n'est pas au rendez-vous ? Le graphisme, c'est aussi un travail, un métier à part entière.

Un festival pour le Vivant, alimenté par l'électricité « normale »... Nous souhaitons faire plus que cela. Que notre festival soit en totale concordance avec nos idées. Que ce festival soit totalement alimenté par de l'énergie alternative, mais... cela a un coût.

Comment défrayer tout ce monde ? Nous avons pu, les deux premières années, « bricoler » ces questions ; grâce aux personnes ne souhaitant pas être rémunérées et ceci pour la bonne cause, en payant de notre poche toutes ces factures pour préserver la trésorerie de l'association, car, oui, notre trésorerie sert principalement à sauver des vies, animales et végétales, aux quatre coins du monde.

Cependant, tout en créant du lien social, nous avons constaté la diversité et la disparité des idées et des points de vue de chacun. Toutefois, cela n'empêche en rien de nous entreaider les uns les autres.

Ces trois dernières années, nous avons pu réaliser un festival grâce aux liens que nous avons tissés. Des liens très proches, géographiquement et intellectuellement. Nous ne partageons pas forcément les mêmes idées que nos voisins et, pourtant, nous nous entraidons. Telle est l'idée du festival : par la médiation sociale et culturelle, avançons ensemble et construisons un avenir diversifié, joyeux et vivant.

Grâce à l'investissement personnel des bénévoles du festival, nous avons « pallié » le manque de matériel professionnel et d'investissement financier.